quatorze novembre deux mille vingt-quatre


je suis revenue à mes lucidités. ce blog est une horreur. je préfère écrire et pleurer dans ce faux journal plutôt que d'explorer toute les possibilités que cette plateforme peut m'offrir. ça ne ressemble à rien, tout est rudimentaire, j'ai envie de le supprimer et de recommencer à zéro. comment concevoir mes envies numériques quand je n'y met aucun effort. cette entrée est la dernière avant un moment parce qu'il faut que je me concentre et que je réalise franchement la forme de ce que tout ça doit prendre.
le social me manque... tout est virtuel, je parle à mes amis par message, je suis mes cours en visio, j'appelle un nombre incalculable de numéros pour le travail, facetime quand j'ai l'énergie... cette ville paumée m'empoisonne. j'ai peut-être des opportunités sympathiques, mais j'aurais eu les mêmes en restant sur lyon. j'ai réussi à me construire un semblant d'appartenance avec ce qu'il me fallait pour tout effacer et tout recommencer. comme quand j'étais petite. c'est frustrant !!!!!!!!! le traumatisme du lieu est en moi. double peine ! les terres me donnent le mal de mer. je sais à peu près qui je suis mais je ne sais pas où je suis ! la catastrophe... j'ai la nausée et la tête qui tourne, tout me retourne... travail concentration argent manger dormir assez spoliation euphorie déprime corps miroir ennui mal; mes interêts en tête de ligne. pourquoi Dieu m'a donné cette cognition... à force de rater le travail en frappant des excuses à coup de "je me suis foulée la cheville", j'ai vraiment mal à la cheville. bien fait ! avant de dormir tout mes muscles se contractent pendant une bonne heure. et quand ça va mieux, j'ai envie de vomir ! je tourne autour de moi-même et je deviens verte. j'ai grossi et ça me donne envie de mourir. je suis fatiguée et ça me donne envie de mourir. ce soir est mon point d'orgue ! demain je me réveillerai la tête dans les draps à gratter un peu plus de chaleur et de chimères. le fameuse monotonie...
mylène dirait j'ai le mal d'être... ou un truc comme ça. c'est le brouillard partout ! il fait froid et j'ai besoin de m'endormir sous une deuxième peau. hibernation : bonne nuit à mes petits carrés digitaux...ZzzzzzzZzzZzzzzZZzz




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